C'est après pres de 24h de voyage, une succession de 4 avions et compagnies differents :
Moron->oulan Bator (1h30)
Oulan Bator ->Pekin (2h)
Pekin->Kuala Lumpur (6h10)
Kuala Lumpur ->  Colombo (3h) 
que nous arrivons ce 16 juillet 2015 à Colombo au Sri Lanka.
Quel saut on vient de faire en 24h, passant de Hatgal, village au nord ouest de la Mongolie (Avec un climat continental extrême) à Colombo, capitale d'une ile au climat tropical...


Bentota

Après une nuit au sud de Colombo, On fêtera, dès le lendemain l'anniversaire de Clément avec 6 bougies. On utilisera les bougies des offrandes car on avait acheté un gros paquet de bougies en Birmanie.

Galle/Unawatuna

Dégustation de 25 thés  dans une fabrique et plantation a l'Est de Galle.

Negombo

On refête l'anniversaire de Clément, avec la tata des enfants, Emmanuelle qui nous a rejoint au Sri Lanka, au plus grand plaisir de Clement et surtout à sa demande. Le principal pour Clement est de partager un gâteau d'anniversaire. Le cadeau est secondaire ça tombe bien on a rien trouvé et pas vraiment envie d'acheter pour acheter. 
Pour tout dire, estelle a cherché un quatricoptère de marque hubsan ( fabriqué à Shenzhen ) pendant notre séjour en Chine pour découvrir trop tardivement que pour acquérir ce jouet il fallait commander en ligne sur internet avec une carte bancaire chinoise : achat livré en moins de 5 jours uniquement en Chine hors HK, Taïwan, Shanghai. Oui il est en vente sur amazon mais ne coûte que 15€ en Chine. 

Anuradhapura

Dembulla

Si nous devions nous remémorer Dambulla dans quelques années, nous dirions le Rocher de Sigiria, Golden temple et ..... Robert! Ce dernier aura été la personne haut en couleur de notre voyage au Sri Lanka. Patron de la guesthouse familiale ou nous sommes restés 3-4 nuits, cet homme de 60 ans ayant géré toute sa carrière un garage de réparation de motos, a une pêche d'enfer (toujours en mouvement, on se demandait quel était son carburant), et au final attachant. Bon, attachant au sens figuré, au sens propre il se serait bien attaché à Emmanuelle. 
La guesthouse était certes bon marché, la chambre indépendante propre, mais le jardin et maison étaient atypiques... Un jardin envahi de motos en pièces de récupération, un étage non terminé d'un projet d'extension qui ne verra pas le jour, le moine boudhiste lui ayant diagnostiqué une mauvaise interaction entre son étage et son petit temple privé. Des projets toutes les 15 minutes, il semblait en avoir un gros en préparation, la contruction d'un hotel/salon de danse a Dembulla donnant sur la jungle. Il a consulté le moine principale du temple d'or, il l'a encouragé à réaliser ce beau projet. 
Est-il farfelu, afabulateur? Pour le savoir, il faudrait revenir dans 1 an pour voir si son projet de fin de vie professionnelle qu'il souhaite transmettre ensuite en gestion à ses enfants s'est réalisé ou non. En tout cas, Robert a des projets pleins la tête, vrai ou non, signe de bonne santé de vie.
Pidurangala rock
Voilà une alternative au Rocher de Sigiriya qui n'a rien à envier à ce dernier, à 1km de distance. Des grottes abritant un Temple (Sigiri Pidurangala Raja Maha Viharaya) et bouddha couché en brique datant du V eme siècle, lors de son ascension, une fréquention bien inférieure, un prix d'entrée 8 fois moins cher, et pour couronner le tout une vue superbe sur tout le plateau y compris le rocher du lion de Sigiriya. Au soleil couchant, quelles couleurs !

Le Sri Lanka autrement ...visite d'éléphants sauvages dans une décharge !!! ... Ne cherchez pas sur les brochures touristiques, vous ne la trouverez pas, cette zone est plutôt cachée qu'autre chose, isolée, bien que son accès ne soit pas grillagé. Super les photos non ? on vous racontera. On ne voulait pas aller traquer les éléphants sur leur seul point d'eau avec 100 autres jeeps touristiques dans le parc national (sans compter le cout d'entrée du parc élevé), mais on ne pensait pas arriver dans une décharge. Question sécurité c'est limite dangereux, mais nous sommes pas dans le cadre d'un circuit, nous sommes dans un (bon?) plan d'un local... Avec comme chauffeur et guide improvisés les 2 éboueurs en charge d'apporter les légumes non consommés d'une usine 2 fois par semaine! On approche de prêt ce(s) groupe(s) de pachydermes..
 L'éboueur en charge de vider la remorque ne voit pas arriver un éléphant derrière lui, ce dernier essaye de l'agripper avec sa trompe, l'éboueur surpris jette sa pioche en criant pour effrayer l'éléphant. Il nous rejoint rapidement sur le tracteur. Il nous dira par la suite qu'il a subi déjà dans le passé une attaque qui s'est terminée par une jambe fracturée....
Les éléphants venant se nourrir dans une décharge est malheureusement une réalité, preuve que leur habitat est en réduction. De nombreux éléphants sauvages sont présents sur l'île, il est très courant d'en croiser le long des routes notamment au crépuscule et nuit, les quelques parcs nationaux ont des surfaces bien trop minimes, et des clôtures électrifiées les ceinturant pour la plupart trop perméables.
A notre étonnement (de part notre méconnaissance totale sur ces géants), les éléphants sauvages sont pour certains d'entre eux assez agressifs envers l'homme, se tenir à bonne distance nous sera répété de nombreuses fois au cours de notre séjour au Sri Lanka. 
Après échange et lecture sur le sujet, un conflit homme/éléphant sauvage existe bel et bien sur cette ile. Les cultivateurs ne souhaitent pas voir piétiner et manger leurs cultures, certains font des trouées dans les clôtures pour faire paître leur bétail dans l'enceinte des parcs nouvellement clos. 
On ne regrette pas d'avoir vu l'envers du décor, mais nous aurions sans doute pu aller egalement a un parc national afin de contribuer financièrement à la préservation des éléphants sauvages. Car la pression de l'homme ne va certainement pas s'estomper, le Sri Lanka voit son essor économique décoller depuis la fin de la guerre, avec ces dernières années un constat environnemental préoccupant sur l'exploitation et  dégradation de ses espaces et ressources naturels (déforestation, cultures sur brûlis, irrigation, assèchement de zones humides, construction d'infrastructures touristiques en zones remarquables.....). Bref, le même fléau que malheureusement nous avons croisé dans plusieurs pays durant notre voyage, à savoir un développement avec peu ou pas de vision durable. L'éléphant d'Asie est considéré comme espèce menacée. Au Sri Lanka, l'éléphant est apprécié, il représente un fort symbole. Cependant, sa population de par le conflit armé passé succédant à une période coloniale britannique ou la chasse au gros gibier etait courant, la population d'éléphants sauvages au Sri Lanka s'est réduite à 3000-4000 individus, bien moindre comparé au 20 000 individus présents à la fin du XVIIIème siècle...
 

Golden temple

Kandy

Le Temple de la Dent 
Ce temple renferme une dent de bouddha, plus importante relique bouddhique du pays. Autrefois, détenir la dent octroyait le droit de régner sur l'île. Le dernier attentat remonte en 1998, preuve que ce temple reste un symbole fort au Sri Lanka. Nous souhaitions visiter ce temple un matin, pour éviter le trop grand flux de visiteurs de l'après midi, et bien c'est loupé nous voila en plein jour férié de pèlerinage boudhiste. Nous allons donc suivre le mouvement de foule et apprenons à jouer des coudes avec finesse en s'inspirant notamment des mémés locales très expérimentées. 
Corinne, la maîtresse d'école de Marseille qui a suivi avec toute sa classe de CE2/CM1 durant toute l'année scolaire notre périple, et son fils De 17 ans Diego, nous ont rejoint à Kandy. Pour se mettre dans le bain, rien de tel qu'un bain de foule local.
Botanic Garden
Beau jardin que voila, dans lequel on peut flâner toute la journée. Des flying-fox (grosses chauve-souris) en pagaille accroches aux branches des arbres, des singes notamment dans la ripisylve de bambous, quelques scorpions le long des chemins... Des groupes scolaires en visite pour leur dernier jour avant les grandes vacances. Corinne, nostalgique certainement des ses élèves, bulle au milieu de plusieurs classes.

Sur la route de Kandy à Ella

On décide de prendre un minibus pour faire la route entre Kandy et Arugam bay. Plusieurs contacts sur Kandy, finalement on se met d'accord avec un chauffeur nommé Ravi par l'intermédiaire de Saif, homme sécurité d'un hotel/restaurant japonais. En possession d'un minibus sans AC, Ravi promet d'en avoir un dès le lendemain... Le lendemain, arrive le minibus récent avec AC, ok, mais on apprend que le propriétaire nommé Samantha (c'est un homme) sera notre chauffeur, accompagné du frère (soit disant) de Ravi. Pourquoi 2 personnes? Le motif invoqué est que le chauffeur ne parle pas anglais. Pourquoi pas à partir du moment où les conditions ne changent pas...
Ça commence à ressembler au même cirque que nous avons connu a Flores en indonesie... Trop d'intermédiaires et changement de personnes au dernier moment augmentent le contentieux à venir... Et la, pourtant avertis et expérimentés depuis 9 mois de voyage, on a pas pris la peine de bien redéfinir toutes nos exigences (Prix incluant nourriture et logement du chauffeur, pas de lieux imposés par le chauffeur ou les commissions sont la règle...) avec les nouvelles personnes (c'est devenu une base élémentaire), nous avions déjà expliqué par 2 fois à Saif puis à Ravi. Ces derniers nous ont assuré que tout était ok! Décidemment, il ne faut jamais baisser sa garde, quelle erreur n'avons nous pas faite...
Quand dès les premières heures, voyant que l'on refusait de s'arrêter aux lieux qu'ils souhaitaient nous imposer (plantations de thé, restaurant tres cher ...), que l'on regardait de près la note d'un restaurant local pour connaître les tarifs locaux et ceux que l'on nous appliquait (on nous a facturé chaque plat 150 Roupies de plus afin de payer leur repas et leur commission pour s'être arrêté à ce restaurant, pourtant imposé par nous), le supposé frère de Ravi nous informe qu'il nous quitte, il a de nouveaux clients des Émirats arabes unis qui arrivent en fin de journée (plus dociles à plumer...). Tans mieux, notre demande était d'avoir un chauffeur, nullement d'un guide. Cela devrait ramener notre tour à des choses plus saines... 
Et bien non, le soir même à Ella, à la guesthouse que nous avons réservée (=pas de commission ni chambre gratuite pour le chauffeur), le chauffeur nous mentionne qu'il pourrait retourner à Kandy, il ne trouve soit disant pas de chambre pour se loger à Ella. On lui dit que c'était le deal convenu depuis le début, le prix du minivan comprend le logement et nourriture du chauffeur. Idem le lendemain, nous mentionnant de fausses informations, la plantation où l'on souhaite aller est selon lui fermée (on appelle, ils sont ouverts...). Les intermédiaires lui ont tout bonnement pas mentionné l'ensemble de nos exigences vis à vis du prix. Quoi qu'il en soit, la coupe étant pleine, nous nous sommes dit aurevoir au deuxième soir après plus d'une heure de dialogue de sourd. On lui a payé sa 2ème journée moins le surcoût financier que cela nous occasionnera pour finir notre circuit le lendemain.
La morale de l'histoire et la leçon à s'appliquer en voyage : aucun intermédiaire ! Les commissions sont très présentes au Sri Lanka, voire sont légion, ce système certes pas nouveau ni spécifique à ce pays, est malgré tout bien ancré et rodé auprès des chauffeurs de minivans au Sri Lanka. Voyager en minivan sur ce pays insulaire est très répandu, pratique et peu coûteux (50 US $/jour pour 100 km environ). Mais le revers de la médaille a ce prix d'appel est qu'à chaque arrêt commercial (visite, achat, restaurant, hotel...), le chauffeur et/ou guide prétend à sa commission-la gratuité..., cette perversité va à l'encontre du voyage tel que nous l'entendons. Si vous êtes en mode vacances vous laissant guider, vous ne vous apercevrez de rien, les choses se font à votre insu. Et pour un voyage de 15j-3 semaines ou vous désirez vous relaxer et décompresser de votre année de dur labeur, c'est la meilleure chose à faire. Mais au final, quelle liberté aurez vous eu dans votre voyage, si ce n'est que de contempler ce que l'on vous propose motivé non pas pour son intérêt esthétique ou culturel mais avant tout pécunié? On a fait le choix de voyager autrement nous obligeant à connaître les travers de l'économie touristique pour tenter d'éviter quelques pièges. En fin d'un long voyage comme celui-ci, nous sommes las de cela, car a chaque perversité rencontrée et pour certains que l'on voit maintenant venir de loin, cela nous rappelle avec violence que nous faisons nous aussi partie des touristes cibles, et que notre mode de voyage n'est pas un sentier alternatif probant....

Ella

Little Adam's peak
Un hélico-stop pour rentrer, ça marche ?
Dans les plants de thé jusqu'au cou !
Haputale

Visite de l'usine de thé noir de Lipton (transformant et conditionnant les feuilles de thé collectées par 1200 cueilleurs). Les photos dans l'enceinte de l'usine étant interdites, on ne pourra que vous expliquer cela devant un thé entrecoupé d'un bon repas.

Arugam bay

Nous voila du bon côté de l'île en cette saison, sur la côte Est. Bien que le Sri Lanka soit une relative petite ile, figurez vous qu'à moins de 200km, d'un côté nous avons une cote battue par les vents et soumise à la mousson, et de l'autre des eaux calmes, une météo favorable. De mai à octobre, la côte Est est à privilégier. De novembre à avril, c'est la côte Ouest. 
C'est la haute saison, tous les logements en bord de plage sont quasi pleins. On se repliera dans une guesthouse a 100m de la plage, où nous y resterons finalement tout notre sejour a Arugam bay. 
Les plages aux alentours sont idéales pour le surf, pas ou peu pour la baignade. On a loué des scooters, nous voila autonomes pour sillonner tous les spots de surf et zones alentours Pendant 4j. L'endroit est bon enfant, détendu, familial, les infrastructures limitées depuis le passage du dernier tsunami. Parfait. Un paradis pour l'ambiance plage et surf. Differents spots de surf, naturels, isolés, peu fréquentés a 30 minutes de scooter ou tuk tuk a la ronde. D'ailleurs, les tuk tuks peuvent aussi se louer ici (c'est la première fois que l'on voit ça depuis notre arrivée au Sri Lanka), beaucoup de surfeurs en louent pendant leur sejour pour pouvoir transporter leurs planches et faire leur surf session en fonction de leur niveau et conditions meteo et maritimes du jour.
Durant nos balades motorisées, on a pu croiser des éléphants, un chacal, des singes, de nombreux oiseaux limnicoles (aigrette, hérons...) des crocodiles (vus par Diego et Corinne)...
On aurait pu y rester bien plus longtemps. On peut dire que tous avons aimé ce lieu, il ne reste qu'à se perfectionner en surf pour apprécier pleinement cet endroit. Arugam bay a gardé son insouciance, terme lu dans le lonely planet, mais qui le résume parfaitement.
Commande chez Ali restaurant de Rottis salés et sucrés. Un régal! 
Ali nous a parlé de ce qu'il a vécu lors du passage du tsunami en 2004. Son restaurant etait bondé ce jour la, une 60aine de clients y mangeaient. Le tsunami a inondé tout le restaurant, tous les clients ont couru pour fuir cette déferlante. Son restaurant a été détruit. Aucune aide de son pays pour reconstruire son restaurant, par contre il a rencontré dans les semaines et mois qui ont succédé cette catastrophe une solidarité internationale, notamment des touristes étrangers habitués à venir à Arugam bay se sont mobilisés pour venir en aide aux locaux. Toute sa famille sont allés vivre loin de la mer, il est le seul des siens à être resté à arugam bay...
Le Sri Lanka est le second pays le plus touché par le Tsunami de 2004, avec près de 35 082 morts et 4 469 disparus. On a compté environ 250 000 sinistrés.
Emannuelle devant repartir sur Colombo pour prendre son avion retour, on decide après longue réflexion de l'accompagner et de quitter de façon bien trop prématurée la côte Est... On a eu la bonne idée de procrastiner (quelle bêtise..) concernant notre demande d'extension de Visa à notre arrivée au Sri Lanka quand nous étions prêts de Colombo. Nous voila pas loin d'être au pied du mur en date, ne voulant pas avoir à payer d'eventuelles pénalités. Diego et Corinne envisageaient d'aller vers le sud, mais les temps de transports etant tres long au Sri Lanka, et vu le peu de jours leur restant,  ils préfèrent aussi etre des notre pour le trajet retour vers Colombo. On trouve un minivan privé pour nous tous.

Sur la route d'Arugam bay à Colombo

Un arrêt déjeuner s'imposait sur la route. Notre chauffeur du jour décide de faire un stop a un restaurant/hotel tres local. Rien de bien surprenant, sauf que ce jour la, le 9 aout, le propriétaire offre le déjeuner à toute personne s'arrêtant chez lui afin de commémorer le décès de sa femme survenant lors d'un accident de la route 6 ans auparavant. Nous sommes très surpris dans un premier temps, légèrement génés, mais au final cela est très courant au Sri Lanka nottamment pour les bouddhistes et chrétiens. Le patron veuf présente à Michel sa seule fille âgée de 9 ans, lui montre la photo de sa femme trônant dans la salle comme si elle aussi nous accueillait, lui parle un peu d'elle. Cela se passe très  simplement, bousculant notre paradigme et culture envers les défunts. 

Colombo

Arrivée le soir même à notre superbe guesthouse conçue par un architecte. 
Après une pause d'une heure, Emmanuelle repart en direction de l'aéroport avec le minivan.
Elle termine un voyage d'un mois et demi, entre l'Inde et le Sri Lanka. On aura été heureux de partager notre fin de voyage avec elle, bien que pas forcément le plus plaisant pour nos accompagnants car nous sommes dans nos têtes deja un peu dans le retour. Un décalage pouvait se ressentir, mais la présence d'Emmanuelle, Corinne et Diego en mode vacances nous ont remis dans le bain de profiter des derniers moments. A l'inverse, ne les a t-on pas contaminé un peu?

 Les propriétaires de la guesthouse, un couple avec 2 enfants (15 et 13 ans) consacrent leur énergie extra professionnelle et scolaire aux compétitions d'échecs. La grande fille (catégorie de moins de 15 ans) est championne du Sri Lanka, 1er d'Asie l'année dernière et 7eme mondiale. Le fils, dans sa catégorie des moins de 13 ans est champion du Sri Lanka, capitaine de l'équipe nationale, et va entamer dès l'année prochaine des compétitions internationales comme sa grande  sœur. Bien que chef d'entreprise, gerer leur guesthouse depuis 1 an est un complément de revenu nécessaire et bienvenu pour eux afin de financer les voyages de leur enfants pour les compétitions. Le Sri Lanka est un pays pauvre, la fédération nationale ne peut que subvenir aux logements en déplacement à l'étranger. 
Elle semble effectivement avoir des prédispositions incroyables, des l'âge de 8 ans, le père l'initiant, voyant ses performances l'a mise dans des mains d'entraîneurs nationaux. Depuis, elle change d'entraîneur tout les 3 mois..... Temps suffisant pour elle pour assimiler toute la connaissance et technique de son entraîneur. Incroyable!!!!! Elle visionne quotidiennement chez elle pendant 3h toutes les combinaisons de jeux antérieurs réalisées lors de grandes compétitions.
Depuis début aout ce sont les vacances scolaires pour un mois. Leurs enfants chaque jours ont des cours de vacances (musique, physique, mathématique...) en plus de leurs entraînements d'échecs. Leur rythme n'a pas vraiment changé de celui scolaire. Ils invoquent la compétition et dureté de la vie sri lankaise pour gagner sa vie justifiant avec certitude la nécessité de pousser leur enfants sur cette voie de l'excellence. Mais vivent-ils leur vie d'enfants? Nous sommes restés 2 nuits dans leur guesthouse, appréciant leur maison et leur compagnie. Mais nous n'avons pas eu l'opportunité d'échanger avec cette famille et avoir un regard croisé sur nos choix familiaux respectifs. En faisant notre tour du monde, nous avons privilégié le partage familial d'un projet commun et non individuel, souhaitant que nos enfants s'ouvrent au reste du monde, aux autres cultures, apprennent la différence et l'émerveillement sans jugement ni aprioris. 
Extension de VISA
Nous restons 34 jours au Sri Lanka. Notre VISA obtenu online etant valable 30 j, ne pouvant faire ces démarches qu'au departement d'immigration de Colombo, nous nous sommes résolus à revenir. Nous avons aussi tenté un retour vers la France plus tôt, mais les avions sont semble-t-il pleins, du moins les quotas pour billets tour du monde. Cela aurait été plutôt un bien. Le retour est présent dans la tête de Michel depuis notre arrivée au Sri Lanka, Estelle depuis les 2 dernières semaines. Se prévoir un temps de sas de décompression, de transition est souvent nécessaire selon les experiences de voyageurs au long cours. Michel reprend le travail 5 j plus tard, les enfants l'école 11 j après, Estelle doit redémarrer toute son activité depuis le début... Bref, le travelflag va être brutal et le temps pour s'en remettre tres court..
Nous voila donc dans une nouvelle démarche administrative, partie intégrante des voyages.
Nous sommes un lundi, la façade du departement d'immigration coté rue est de petite taille. Mais a l'intérieur, nous rentrons dans une mini ville sur plusieurs étages.
Au RDC, resto, bar, puis banques de change, ATM, bouquiniste, photographes, ... Une queue énorme pour l'un des magasins de photos, certainement le plus bon marché.
Aux autres étages, les bureaux d'immigration tous bondés. Pour les VISA étrangers, c'est le 3ème étage. 
On sent que ça va être long.....
Formulaires a l'entrée, on se dispatche les rôles, ceux ayant besoin de photos repartent, les autres commencent à remplir les documents. Atelier ensuite découpage et collage de photos pour Clément. Arrive ensuite la série de guichets, on nous donne un numéro de passage à ne surtout pas perdre.
-> 1er guichet (attente 30 minutes): le bureau de l'officier d'immigration vérifiant nos documents, nous questionnant sur notre demande. Pas de chose compliquée (date dépassée, extension non touristique), on s'y est attardé moins de 2 minutes
On questionne quelques touristes, certains attendent depuis 3h30 après être passés successivement par 3 guichets. Nous en sommes qu'au 1er, on decide qu'Estelle et les enfants aillent visiter Colombo, Michel reste.
-> 2ème guichet (attente 1h avant que le numéro s'affiche) : on lui rend les documents et lui demande de se rendre au guichet de caisse pour s'acquiter de 96 euros pour nous 4.
-> 3ème guichet (Attente 1h) : la caisse de paiement. Il y a deux lignes dont une donnant sur la caisse à proximité immédiate de la porte. Celle ou Michel attendait.... Surtout, ne pas la prendre, la porte permet au chef et aux passe-droits de la franchir afin de demander au pauvre caissier de gérer sans attendre leur dossier (certainement avec un don au comité de solidarité des agents de l'administration)! Soit 2 dossiers gerer en priorité pour un seul provenant de la queue d'attente.  Oui, l'attente a été aussi longue, Michel a pu avoir tout le temps pour analyser et comptabiliser les aller-venus et leur fréquence.
-> 4ème guichet (attente 1h) de nouveau le numéro s'affiche, enfin, les passeports lui sont rendus avec un tampon autorisant une extension de sejour d'1 mois.
Au final, 5h ont été nécessaires pour faire cette demande d'extension, pas mal!

Depart de Corinne et Diego en tuk tuk vers Negombo pour se rapprocher de l'aéroport. Ils quitteront le lendemain le Sri Lanka. 

Beruwala

Nous devions retourner vers la côte Est, côte favorable en cette saison. Mais 10h de bus de nuit dans des routes sinueuses et désagréables nous attendaient pour l'aller, et la même chose en train (moins tortueux) ou bus 6 j plus tard pour le retour avec en plus une incertitude sur la fréquence des transports un jour d'élection (la veille de notre depart du Sri Lanka se tiendra des élections nationales legislatives) finalement nous en dissuadent. Ok, on a fait bien pire pendant notre voyage, mais derrière c'est une quinzaine d'heures d'avion de nuit pour le retour en France et on a envie de se poser les derniers jours.  Et oui, ça y est.... Notre long périple touche à sa fin. 
Direction donc le bord de mer coté ouest au sud de Colombo a Beruwala ou nous devrions y rester jusqu'à la fin de notre sejour au Sri Lanka.
Le port de pêche 
Dans chaque compartiment, une ligne de pêche longue de 1 à 1,5 km avec pres de 100 à 150 hameçons (que vous pouvez voir sur les rebords). Un pêcheur nous montre sa main pleine de cicatrices linéaires. Il nous explique que ces traces sont dues notamment quand il tient la ligne a la main et qu'il lutte avec des thons...

Un massage crânien a une main pour Estelle et Clement pendant que Michel se fait faire une coupe de cheveux
Sur la route pour nous rendre en scooter vers une piscine naturelle au pied d'une petite cascade (Polgampola water fall) à une 30aine de km de Beruwala, nous sommes surpris par la pluie. On s'arrête en pleine campagne sous des arbres. Quelques minutes plus tard, une petite fille de l'autre côté de la route nous fait signe :"come, come!". Nous serons accueillis pour nous abriter par une famille. Quelle belle rencontre! On passera 2 heures tres agréables, on bullera, on échangera. En repartant, ils nous ont invité à séjourner chez eux si l'on venait à revenir au Sri Lanka. 
Polgampola water fall est une destination peu fréquentée par les touristes. Seuls les locaux ce jour la en jouissaient. Cette piscine naturelle n'a pas un fort intérêt remarquable, mais par contre un lieu d'échange et convivial avec les habitants environnants. Dommage que la pluie était de la fête. Il est vrai que c'est jour d'élections législatives, pour élire les députés, un jour non travaillé pour beaucoup ce qui expliquent la fréquentation importante du lieu. L'un des Sri lankais avec qui nous échangeons nous montre son petit doigt, dont l'extrémité est imprégnée d'encre. Preuve pour l'administration qu'il ait voté. 
Le président à changé depuis les dernières élections présidentielles de janvier 2015. Depuis cette surprise mais très bonne pour l'ensemble des Sri lankais avec qui nous avons échangés, le nouveau président Maithripala Sirisena a souhaité devancer d'un an ces élections pour mettre un terme au blocage du Parlement par les partisans de son prédécesseur.
Le scrutin de lundi a été un des plus pacifiques qu'a jamais connus le Sri Lanka, meurtri par plus de trois décennies de guerre civile.
Bien qu'au retour, nous ayons roulé sous la pluie (et attrapé tous les 4 un bon rhume pour notre retour le lendemain en France), cette balade dans les terres, loin des sentiers battus, nous a fait du bien. On retrouve de l'authenticité, les Sri lankais dans les campagnes sont souriants, curieux, désireux de discuter et surtout totalement désintéressés.
Bien que rincés, on a été heureux de cette journée sous le signe des rencontres humaines avec les locaux. C'est peut être ce mode la de transport et éloignés des circuits habituels touristiques qu'il faudrait privilegier dans un prochain voyage au Sri Lanka.

Départ et Bilan

Ce que nous avons aimé

- Arugam bay et ses alentours, sa quiétude et ses plages sauvages vouées au surf, village à taille humaine
- le train : lent et ancien, il en reste néanmoins le moyen de transport le plus populaire, pittoresque, convivial et très bon marché. A éviter cependant les tranches horaires d'embauche (de 7h à10h et de 16h30 a 18h30) ou ils sont plus que bondés (on a testé ! On aurait bien aimé faire une photo mais impossible de bouger, on a gardé Clement dans les bras à hauteur des visages pour lui permettre d'avoir un peu d'air)...
- la gentillesse et hospitalité des Sri Lankais hors des sentiers battus touristiques.
- Etre indépendant à chaque fois que nous avons loué des scooters, permettant de s'affranchir des négociations incessantes à faire avec les taxis/tuk tuk drivers et pouvoir être libre de s'arrêter et visiter ou bon nous semble.
- les massages ayurvedics
- la tranquilité des zones de plantation de thé notamment autour d'Ella
- la venue d'Emmanuelle, soeur d'Estelle, ansi que de Corinne et Diego afin de partager ensemble la fin de notre périple
- les éléphants sauvages hors zones de parcs. La cohabitation semble complexe entre l'homme et l'animal, mais de savoir qu'à 5 minutes de scooters on peut en croiser non loin de la route est quelque chose d'incroyable. Sans compter les singes et autres animaux 
- de voir l'enthousiasme et le plaisir de la population a exercer leur droit civique, les élections législatives ont occupé pendant tout notre sejour la population, de nombreux meeting politiques ont eu lieu dans tout le pays par les différents partis. Un enjeu etait de taille, donner la majorité parlementaire au nouveau président afin d'engager ses réformes mais aussi de tourner une page avec son arrivée des anciens conflits armés et crimes de guerre entre gouvernement et tamouls notamment. La réconciliation des communautés semble être sur la bonne voie? Un long chemin pour cela reste cependant encore à faire...

Ce que nous avons moins aimé

- la nourriture locale moins diversifiée qu'en Inde et quasi toujours épicée.
- la perversité des commissions a destination des chauffeurs/guides... pour beaucoup de commerçants/propriétaires d'hôtel - guesthouse ... sur les sentiers battus touristiques
- des prix étrangers et locaux bien différents avec une certaine opacité pour les premiers (pas d'affichage des prix) imposant de négocier sans cesse quasi tout hormis le train et les supermarchés. 

Ce que nous pourrions faire lors d'un prochain voyage

- faire le nord de l'île qui vient de s'ouvrir au tourisme
- voyager dans les terres au sud en scooter en empruntant les routes secondaires de montagnes et de forêt en privilégiant des arrêts chez l'habitant.
- prévoir de se poser de nombreux jours  sur la côte Est (si nous sommes entre mai à octobre) à Trincomalee et notamment Upuveli ses plages, le snorkling, la plongée, mais également le secteur encore très sauvage de Batticaloa et Kalkudah.
- tenter d'observer le cachalot au sud de l'île pendant la bonne saison

Les préparatifs

Mais J-1 restera dans nos souvenirs comme la journée la plus longue des préparatifs

Lundi 13 octobre 2014, La nuit fut courte, pour boucler nos affaires (sacs, papiers..), ranger un peu la maison, Estelle a finalisé le telechargement de programmes scolaires numériques pour élise et continuer les affaires courantes professionnelles, me concernant un passage au travail vers 3h30 du matin pour signer mon arrêté de mise en disponibilité. 

PERTE DES CLEFS
Lundi matin, Estelle ne trouve plus son seul jeu de clefs de voiture. Après avoir cherché une bonne partie de la matinée qui devait être réservée à autre chose, branle bas de combat vers 11h30, car elle devait prendre son vehicule pour se rendre à la gare avec les enfants (michel part plus tôt qu'elle pour Paris afin d'aller faire les emplettes manquantes au Vieux Campeur, dont un sac à dos grand volume et vêtements techniques rando pour les enfants) et le prêter pendant toute notre absence à la fille d'amis. Estelle est noyée, elle devait boucler des urgences pro. Michel prend le relai. Il appelle Ford pour connaître la procédure. Résultat : remorquage obligatoire du vehicule a l'atelier à réaliser, coût à prévoir entre 350-400 euros ( hors remorquage). Il fait les démarches en urgence auprès de nos assurances, voiture pour le remorquage, carte bleue pour le coût du nouveau jeu de clefs. Appelle au pied levé une amie (merci Laurence) qui, par chance ne travaille pas le Lundi, pour lui demander de récupérer les enfants à l'ecole après la cantine, prendre Estelle et les amèner pour le train de 15h19. Michel gère dans le train les interventions remorquages et informe le garage Ford de St brieuc de la situation (sommes en partance, voiture sera prêtée et récupérée par des amis, gestion à distance pour facture...).le remorqueur se pointe 5 min avant le départ d'estelle, sa présence était indispensable pour remettre en main propre carte grise et signée autorisation.

OUBLI DU DISQUE DUR PROFESSIONNEL
En route pour la gare, Estelle réalise que dans la précipitation elle a oublié son disque dur pro, indispensable pour pouvoir finaliser son travail, gérer à distance, et avoir une partie des cours peda d'elise. Ils décident de ne pas louper le train. Intervient donc un autre ami (décidément, on commence a faire appel toujours au même type de jocker!), merci Daniel,  a qui elle lui demande de récupérer le disque dur à la maison et tenter de le faire acheminer par le prochain train lamballe - Paris. Après une tentative auprès du contrôleur, il trouve un jeune couple (Chloé et son compagnon) à qui il remet le précieux objet. Michel restera sur Paris chargé de 2 gros sacs depuis midi pour attendre l'arrivée du disque dur par le train de 22h19 a Montparnasse. Le jeune couple racontera a Michel qu'ils ont eu très peu d'info, Daniel leur a remis le DD quasi in extremis à la fermeture des portes du train au quai de lamballe. Belle preuve de solidarité humaine (merci à eux). 23h15, Arnaud  (Estelle et Arnaud sont les amis chez qui nous passons la nuit) recupère Michel a la gare TER DE VERSAILLES, 23h30, enfin la famille est de nouveau réunie. 
ALLÉGER LES SACS AVANT LE DÉPART 
On le savait en tant que randonneurs et routards, on l'a lu maintes et maintes fois dans les blogs tour de mondistes, mais la journée ballade à Paris avec 2 gros sacs à dos ont définitivement convaincu michel du bien fondé d'alléger encore plus nos sacs voir en réduire le nbre. Nous profitons de la nuit restante pour faire cela, Estelle fera nuit blanche pour continuer ensuite ses obligations pro. Merci à Estelle et Arnaud d'avoir en gardiennage  approximativement 10 à 15 kg d'affaires qui au dernier moment ne feront pas le Grand voyage avec nous! 
De cette journée, nous retiendrons surtout une chaîne d'entraide amicale et humaine, merci à tous les acteurs.  
En espérant que ce ne soit pas le LA donné au rythme du voyage (car 10 mois à ce rythme, on annule tout!!!), mais simplement un prologue intense a un voyage qui le sera tout autant mais par sa richesse de découvertes et rencontres.

La dernière ligne droite des préparatifs intense et chaotique !

Bon, sans nous étendre sur l'ensemble des rebondissements, événements que nous avons eu à gérer en plus du quotidien et de l'organisation du voyage, voilà une brève synthèse des choses inattendues :

- après réflexion de dernière minute on décide de louer notre maison pour l'entretenir ce qui induit contact avec les agences immobilières, annonces sur sites spécialisés, éventuelles visites....
- mettre en télésurveillance la maison
- gérer les erreurs de livraison d'équipements et cours du CNED que nous attendions pour le voyage jusqu'au jour du départ 
- ne pas trouver de sac à dos grand volume et technique dans les côtes d'armor hors commande nécessitant d'aller sur Paris avant le départ 
- virement auprès de l'agence londonienne du solde par notre banque défaillant
- planifier les travaux qui n'ont été faits par les artisans avant notre départ (élagages, évacuations matériaux datant de 3 ans...)

Avec tout cela , nous nous sommes contraints à décliner toutes les invitations à dîner, à prendre un apéritif, nous n'avons même pas eu le temps  de remercier par téléphone la plupart des amis pour leur soutien, mots/gestes d'amitié qui nous ont touchés. Nous nous en excusons. 

Des écoliers de maternelle prêts au voyage en bullant

Jeudi 9 octobre 14h, Estelle et Michel, équipés de leurs bulliers, débarquent dans les classes de moyenne et grande section (celle de Clément), en accord avec les enseignantes Fabienne et Véronique.
Objectifs : inviter chaque  élève au voyage voire à la rêverie à travers la confection pour chacun d'une bulle géante qui s'envole dans le ciel vers d'autres contrées. Et si par chance au détour du long voyage de Clément, nous rencontrons l'une de leur bulle, nous tâcherons de la prendre en photo et l'enverrons aux enseignantes en indiquant le pays et lieu remarquable dans lequel nous avons croisé la bulle vagabonde venue tout droit d'Erquy. Une chose que l'on retiendra de cette après midi, c'est la formidable euphorie que les bulles ont généré auprès des élèves, mais aussi des adultes encadrant!

" Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage "


Un week-end good bye party avec famille-amis 4 et 5 octobre 2014

Pour notre grand départ, on a réuni une dernière fois amis/famille. Bien que la météo n'a pas été au rdv pour le rallye et les activités nautiques prévues, une soirée en toute simplicité a  pu s'organiser. Nombreux sont ceux qui n'ont pu venir, car trop éloignés (ou sur le point d'accoucher!). Certains d'entre eux ont palié remarquablement bien à leur absence par une contribution remarquée au diaporama film concocté par Emmanuelle (sœur d'Estelle). Des talents d'acteurs insoupçonnés de notre part pour certains des contributeurs mériteraient d'être approfondis!  On a bien rigolé en visionnant le film diaporama, et nous croyons savoir que certains se sont bien marrés lors de leur enregistrement. Ce fut un moment très sympathique et chaleureux.

ENFIN Billets réservés : départ prévu le 14 octobre 2014 (jour J) de Paris (le 13 d'Erquy)

Samedi 30 septembre, soit J-16 du grand départ, nous confirmons enfin nos principaux billets d'avion par le biais de l'agence de voyage Tourdemondiste londonienne Travel Nation. C'est un grand pas franchi nous concernant, car en payant l'acompte, nous passons du stade de projet au stade concret. L'échéance se rapprochant et les jours passant, les places commençaient à se réduire, des destinations aux dates souhaitées n'etaient plus disponibles, les devis initiaux datant de moins de 15 j voyaient leurs coûts augmenter (notamment les taxes d'aéroport). Bref malgré quelques  déceptions et notamment l'ile de Pâques et la Polynésie française pour lesquels nous nous sommes résolus à faire une croix dessus (mais cela alimentera les idées d'un autre voyage....), nous sommes  soulagés et heureux. En contre partie, nous avons programmé la Nouvelle-Zélande en substitution. Belle nouvelle destination enthousiasmante qui nous attend.

Non non nous se sommes pas en retard (du moins on essaye de s'en convaincre...) !!!

Aujourd'hui, 8 septembre, les demandes de devis ont été envoyées à 4 agences tour du mondiste. 
Nous avons un faible pour l'une des quatre, en espérant qu'elle sera la plus compétitive .
Elise ne pense qu'à la fête des "au revoir".

Aujourd'hui test réussi pour l'insertion des vidéos.

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