Bali

Kuta et le surf

Arrivés sur l'île de Bali, réputée pour ses spots de surf,  c'est une bonne occasion pour s'initier en prenant quelques cours de surf avant d'amorcer notre périple indonésien. Parfait, il y a une petite Ecole française de surf (la seule sur Bali) sur la plage double 6 à Legian dont on nous a dit du bien. On décide de se poser pendant 5 jours à proximité, dans un hotel légèrement en retrait de la ville balnéaire de Kuta ,fort heureusement.  Si il n'y avait pas cette école de surf francophone, et les plages de Kuta-legian considérées comme idéales en Indonésie pour débuter le surf, nous aurions très rapidement fui ce secteur de Bali où le tourisme de masse fait rage et est à son paroxysme. Une urbanisation affolante, des dédales de petites ruelles grouillantes de monde souvent en sens unique, une myriade de magasins, restaurants, des embouteillages de scooters, on est sollicité constamment pour acheter, pour nous demander ou va-t-on et que cherche t-on. 
Bref, arrivant de Birmanie, le choc pour nous est total. 
Objectif  : que Elise, Michel et Estelle puissent décoller et tenir debout en surf pour ensuite louer quand les occasions se présenteront des planches. Clement lui s'initiera au bodyboard.
Nous avons depassé notre objectif, tout le monde tient debout, Elise fait des virages et le bodyboard n'a plus de secret pour Clément. Le moniteur, au regard du comportement dans l'eau de Clément, nous a proposé d'initier Clément au surf...Euh Clément nage que depuis 2 mois et il n'a que 5 ans...finalement on décline la proposition. 
Nous rencontrons une famille française, avec 3 enfants (Vincent, Agnès, thaïs 12 ans, Lïa 9 ans et Maëlle 7 ans) expatriée depuis quelques mois en Australie, venue passer des vacances à Bali. On passera une partie de la journée ensemble autour de la piscine de l'hôtel et partagerons 2 dîners. Le temps d'echanger nos expériences de voyages, ils étaient partis il y a 4-5 ans pour un voyage de 6 mois avec leur enfants en océanie.

Sur la route de Keliki

On part de Kuta, direction Keliki. En chemin on visitera différents lieux.
Voilà un concept de café argritouristique intéressant. Ce café ne propose à la dégustation que sa production que l'on peut voir par une visite préalable en entrant dans leur jardin. 
Nous avons découvert différents types de café, mais aussi de thé. 

Le café Kopi Luwak est fait de façon particulière, ils récupèrent les graines de café dans les excréments d'un animal, la civette palmiste d'Asie. Cet animal sélectionne pour se nourrir les meilleurs grains, seule une partie du grain est dégradée par les enzymes digestives, le sel de potassium en serait extrait. D’où une saveur très douce et un arrière goût sucré quand on déguste ce café en principe très rare… 

Jamais avare en détails, Stewart Lee Allen (journaliste californien) nous rappelle dans son livre "le breuvage du diable" que, parfois maladroitement nommé « café du singe », le succès du « café luwak » ne date pas d’hier et qu’il sort tout droit de l’intestin « de la civette palmiste, un animal arboricole nocturne indonésien qui se nourrit exclusivement de la sève de l’arbre avec laquelle on fait le vin de palme et des fruits du caféier. Soit que les sécrétions intestinales de cet animal donnent aux grains un goût spécial, peut-être dû à la teneur en alcool de son régime alimentaire, soit qu’il choisisse les fruits les plus parfaits, ses crottes donnent, une fois nettoyées, un café qui a la réputation d’être le meilleur du monde. C’est le Japon qui en est le plus gros importateur, mais une firme américaine, la MP Mountanos, le vend sous le nom de Kopi Luwak pour environ trois cents dollars la livre, ce qui en fait le café le plus cher de la planète. Une autre firme, la Raven’s Brew Coffee, la vend par cent grammes à raison de soixante-quinze dollars le paquet et, fidèle à la belle tradition américaine, donne en cadeau un tee-shirt sur lequel un animal est représenté en train de déféquer, une tasse glissée sous le derrière, avec la légende suivante : ‘Bon jusqu’à la dernière crotte’ ».

Le temple (Pura en indonésien) Ulu Watu

Ce temple et son espace clos sont habités de 5 groupes de Macaques (50 à 60 individus/groupe). Réputés pour être chapardeurs nous en avons su plus en croisant, ce jour là, une étudiante belge venue realiser une étude d'éthologie animale pendant 6 mois, et notamment le lien entre fréquentation touristique et adaptation d'une population de primates installés sur sites. 
En fonction des plaintes des touristes pour les vols notamment de lunettes, casquettes, téléphone, ... les gestionnaires du site renvoient dans la forêt voisine le groupe de singes. Mais ils reviennent rapidement. 
Il y a une surpopulation dans l'enceinte du temple et ses alentours, qui se maintient par le nourrissage via les guides et touristes. Certains individus sont même gras. Leur habitat a été réduit à peau de chagrin, l'urbanisation galopante aux alentours, la destruction de la forêt les ont retranché sur le site de Ulu Watu (petite forêt jouxtant le temple + le temple).
Ils chapardent, non pas pour collectionner des objets de leur grands cousins évolués (quoi que, sur ce dernier point, on se demande quelques fois ...), mais pour demander de la nourriture en échange. Encore faut-il le savoir. Ils ont compris aussi qu'un objet cassé n'aura pas de valeur de rançon. 
Il est regrettable que les macaques ne puissent plus pouvoir survivre avec l'habitat restant. Ils se sont adaptés à cette vie tributaire du tourisme, mais cela reste fragile, car notamment au bon vouloir des managers du site et de la fréquentation touristique.
Pour le chapardage, des solutions simples existent, connues par les scientifiques, mais au préalable, avant de communiquer leur solution, ils veulent lancer une étude plus conséquente pour l'observation de ce comportement, la solution au problème pourrait en être la finalité. "Vous nous laissez continuer à observer -> on vous donnera la solution". Finalement, les macaques ne font que reproduire nos propres comportements!!!
Comtemplatif, songeur ? Peut être... 

Keliki : un village solidaire

Quel bonheur d'être arrivés dans ce Balé familial, dans le village de Keliki, à 15 minutes d'Ubud. Nous sommes hébergés chez Riong et Pitri. Voilà du tourisme solidaire et équitable comme on les aiment. Hébergés chez l'habitant, rencontre avec d'autres touristes ayant cette philosophie, de nombreux voyageurs longues durées s'y croisent, des sorties et visites partagées possibles. C'est tout un quartier composé de plusieurs Balé familiaux, artistes peintres pour la plupart, qui se sont organisés au fil de ces 10 dernières années pour héberger des touristes et leur faire découvrir les alentours. Les peintres se sont transformés en guide et/ou taxi, on jongle d'une maison a l'autre, d'un Balé a l'autre pour déguster leur spécialités, faire des ateliers pratiques et artistiques, les accompagner à des cérémonies, événements familiaux... Bref, pour comprendre le fonctionnement de l'organisation de Keliki painting school, il faut s'immerger plus de 2 à 3 j. Nous rencontrons des récidivistes, des gens qui s'y sont posés plusieurs semaines. Les dates sont mouvantes, certains passent d'un hébergement à l'autre, désireux de rester plus longtemps. Le soir, le tableau des partages (tableau ou les voyageurs inscrivent les visites qu'ils souhaitent faire les jours prochains et les places libres restantes afin de partager le tour humainement et financièrement) est un lieu de Rdv convivial ou nous échangeons entre voyageurs, avec la famille en charge de gérer le tableau des partages pour une année (c'est pas un cadeau pour la famille! C'est Riong et Pitri nos hôtes qui s'y collent pour 2015).
Si vous êtes intéressés pour vous y rendre :
http://dolit-keliki-painting-school.wifeo.com

Randonnée dans les rizières

Échelle en bambou rudimentaire pour grimper en haut du cocotier.
L'aqueduc des rizières 
The Monkey forest a Ubud
On peut difficilement faire mieux pour être prédisposé à se faire poupouiller!

Sur la route du volcan Bator

Musée des marionnettes et des masques
Le temple Tirta Empul et ses sources sacrées 

Le lac Batour et ses sources d'eaux chaudes

Ingérence dans la cuisine de Riong et Pitri. Au menu poulet yassa !!! Nous sommes vraiment marqués par notre enfance.
Mémorable la préparation du poulet yassa ...barbecue improvisé avec des écorces de noix de Coco et brique de ciment du mur écroulé la veille à cause des pluies...levée a 6h15 du mat !!! pour acheter le poulet (ayam:-)).  Riong n'a jamais acheté autant de citrons pour la préparation d'un plat, il a fallu négocier auprès de lui pour avoir la quantité désirée de citrons, les oignons sont une denrée rare en Indonésie. Partout dans le monde il y a des oignons sauf en Indonésie...au dernier moment, après avoir acheté 1 kg d'échalotes nous avons vu quelques oignons cachés sous un plastique. Nous nous sommes tous régalés petits et grands. 

Cours de peinture style traditionnel balinais pour Elise et Clément

Voilà une séance qui compense la matière pédagogique "art visuel" que nous avons un peu mis de côté afin de résorber en partie le retard dans le calendrier du CNED pour Elise.
Des rizières classées à l'Unesco
Confection d'offrandes
Spectacle nocturne kecak

Nous devions y passer 4 nuits, nous y avons séjourné le double. Keliki aura été très agreable, nous comprenons aussi pourquoi certains se posent pour un long séjour, 1 mois voire plus dans cette communauté de peintres. Elise a adoré, notamment parceque nous étions situés au carrefour des rencontres, en partant, elle a dit à Yves, le français qui a développé avec les balinais ce projet : "au revoir patron"!

Départ de Bali pour Flores avec une compagnie aérienne low coast indonésienne wings Air. Il fait pas froid en Indonésie au mois d'avril mais qui dit low cost dit paiement des kg supplémentaires alors on s'habille pour prendre l'avion. Ce sera pantalon et basket pour tous.

Ile de Flores

Arrivée a Labuan Bajo sur l'île de Flores. Ce port de pêche est une petite ville à taille humaine. Bien qu'elle foisonne de centres de plongée. Pas étonnant, les sites sous-marins environnant sont semblent-ils superbes.
On prend nos marques, découvrant le marché au poisson et ses restos de rue le long du quai ou on savoure au bbq les produits de la mer fraîchement péchés. On a déjà notre préfèré, ça sera notre camp de base gastronomique. 
Le lendemain, on fait le tour des agences pour organiser un tour en bateau de 2 j et 1 nuit pour voir les dragons de komodos sur l'île de Rinca et de Komodo et faire du snorkling sur differents récifs. On termine la journée par un coucher de soleil sur une plage à proximité.


Boat trip Rinca - Komodo and îles environnantes

On fera la croisière avec Magdalena, une polonaise en vacances 2 semaines à Flores, expatriée au Japon depuis 6 ans. 
Une première pour Clément : observer dans son habitat naturel un poisson clown. Pour simplifier sa découverte sous marine on lui a remit ses brassards. La gestion du tuba sera pour une prochaine plongée. Après 1 heure d'émotions fortes il a souhaité retourner au bateau en nous disant "ça c'est grace au voyage...". 
Élise a été un vrai petit poisson dans l'eau, elle a nagé avec un petit requin...et pleins d'autres poissons. Il a fallu la sortir de l'eau.
Manta point
Voilà un nom de site de plongée plus qu'explicite. Nous sommes au nord Est de l'île de Komodo, au point de convergence de courants locaux froids et chauds, ou le plancton est abondant. Arrivés sur les lieux, le bateau ralenti, le cuisto, mousse et capitaine du bateau sont sur le pont et tous les 3 observent en surface et au fond. Quelques minutes d'attente, dans l'un des petits bouillons de courants, on voit au loin appararaitre et disparaître quelques nageoires noires. Un groupe de raies mantas est localisé. "Jump! Jump! " nous lance le capitaine du bateau.  On ne pensait pas en voir, les choses s'accélèrent, on se dépêche de s'équiper en PMT (palmes Masque Tuba) et on saute dans l'inconnu, car pour nous 4, c'est une première. On va nager avec les raies manta! Bon, Clément pousse sa sœur dans l'eau qui mettait trop de temps à se decider! "Elles sont gentilles ou méchantes?" A vrai dire, on a pas eu le temps de les préparer à cette inespérée rencontre, et notamment de leur préciser que ceux sont des planctonophages (Estelle ne le savait pas non plus d'ailleurs!).
Premiers contacts, nous observons, petits comme grands, avec des yeux tellement écarquillés que lunettes et masques de plongée deviennent limite trop petits les premières raies mantas passant sous nous. On accompagnent les enfants pour qu'ils se familiarisent à nager à proximité de raies de grande taille et pour s'assurer qu'ils les voient bien. Quelques va et vient puis elles disparaissent. On remonte sur le bateau tout heureux. Michel demande au capitaine de s'arrêter à nouveau si en repartant on croise de nouveau le chemin de raies. Par chance, c'est la cas quelques centaines de mètres plus loin. Michel et Estelle replongent, les enfants restent sur le bateau. Et nous voilà partis à palmer tant bien que mal pour être à proximité des raies. Au départ distantes et nageant rapidement, c'est après de nombreux coups de palme et d'apnées que nous commençons à les côtoyer de prêt. Michel arrive à les toucher/caresser quand elles passent à côté de lui, un ballet de 3 raies lui tournera autour bouche ouverte. L'apothéose reviendra à Michel, il arrivera à s'accrocher à l'une d'elle pour faire un petit bout de nage ensemble.

Un grand merci a Sahil et Delphine qui nous ont offert la go pro ... 

Road trip a Flores entre Labuan Bajo - Maumere

Nous souhaitons visiter l'intérieur de l'île, montagneuse, sauvage, rurale avec son grenier à riz. La transfloresienne est la seule et unique route traversant Flores. Elle est réputée très sinueuse, étroite, les trajets sont longs entre chaque étape 4 à 5 h de route. Les voyageurs sont unanimes sur la pénibilité du transport, mais les paysages peuvent en valoir le coup. 
On décide donc de trouver une voiture avec chauffeur (louer une voiture seule ne semble pas possible à labuan bajo). 
Récit de la recherche classique d'un chauffeur avec voiture pendant notre voyage
On demande à l'hôtel, ils ont un chauffeur attitré, il parle anglais mais semble bien plus cher que la normale.
Michel decide d'aller aux renseignements en dehors :
- Rdv est pris dans le hall de l'hôtel avec un guide, christiano, rencontré la veille en ville pour voir ce qu'il propose. Un programme est proposé et ajusté. Mais ce guide n'a pas de permis, il propose ses services + celui d'un chauffeur! Trop cher! 
- il appelle ensuite un guide francophone, Alexis chaudement reccomandé par la famille Leblond rencontrée en Australie, celui ci n'est pas disponible mais nous communique les tarifs normaux pratiqués
- il se rend ensuite dans une agence pour leur demander un devis sur la base de ce programme
- enfin, il hèle dans la rue l'un des nombreux chauffeurs sollicitant les passants. Une famille s'arrête, une femme enceinte, son mari et ses enfants. La dame parle bien anglais, Rdv est pris 1/2 h plus tard a l'hôtel, le mari Léry semble être le potentiel chauffeur mais parle peu anglais
- 1/2h plus tard, femme, enfants, mari Léry et ... le frère de la femme enceinte sont présents. Après de nouvelles présentations, c'est finalement le frère qui est chauffeur guide. On reparle du programme, il propose quelques alternatives mais nous tombons pas d'accord sur le prix. Il connaît par contre un ami chauffeur qui pourrait accepter, Mateo.
- 10 minutes plus tard, Mateo arrive. Il est ok pour le programme et le prix. Le départ est prévu pour le lendemain 9h. On laisse une petite avance a Mateo, il la dispatchera au frère de la femme enceinte et a Léry qui voulaient leur commission.... Quel monde de jungle! Michel juste avant leur avait mentionné qu'il n'a pas choisi la proposition de l'agence afin de s'affranchir de la commission... Ils sont tous partis en éclat de rire !
- lendemain matin, 9h, Mateo est présent avec ... Agostino. Mateo n'a pas pu faire le plein d'essence hier, la seule station essence de labuan bajo est en rupture, nous sommes le samedi - dimanche, sur une île, les approvisionnements sont semble t-il un problème. Cette excuse nous semble bizarre, mais nous avons aussi appris pendant ce voyage à ne pas toujours essayer de tout comprendre, les excuses même fausses sont quelques fois plus la pour rassurer le touriste. Michel vérifie le nouveau vehicule, présentation faite de la famille avec Agostino, parlant anglais. C'est parti. Effectivement, en sortant de la ville, la station service est fermé, et de nombreux petits vendeurs de bouteilles remplies d'essence se sont installés le long de la route vendant au double le litre. Opportunité ! 
Première zone de plateau, la plus grande zone de rizière de Flores. C'est la période de la récolte, et du séchage du riz qui se fait sur les bas-côtés de la route.
Les rizières en toile d'araignée (lingkos) de Cancar, pays Mangarrai. Elles ont été dessinées ainsi pour respecter le rite traditionnel du cercle et du travail en communauté.
Initiation au bullage surplombant les rizières en toile d'araignée : ça ne peut qu'inspirer les nouvelles générations locales!
Une crevaison le premier jour. Clement devient assistant garagiste pour son plus grand plaisir. Il fut intégré immédiatement dans l'équipe quand le premier, il a montré au garagiste l'emplacement de la crevaison (universelle les bulles d'air dans l'eau).
On pourrait aller au bout du monde ensemble... et on y est allé. Nous étions unis mais nous le sommes encore plus. Durant ce voyage élise et clément ont régulièrement pris le relais sur les parents pour les aider. Cela va du changement de plat lorsqu'une personne n'aime vraiment pas jusqu'à préparer un médicament. 
Sur les traces de l'homme de Flores : grotte de Liang Bua
villages traditionnels du peuple Ngada : Luba et Bena
Ce peuple animiste conserve pour partie des croyances et rites religieux bien marqués.
Visite des 2 écoles attenantes (petits et grands)... Autant vous dire que l'on a un peu perturbé la fin de la recrée!
Au village de Luba, nous nous sommes invités au jeu auquel jouait seule une vieille dame, très ressemblant a l'awale (jeu sénégalais).

Plage aux galets verts-bleus
Ascension du Kelimutu et les lacs aux 3 couleurs
Levé 4h du matin a Moni. Objectif : aller voir le levé du soleil (a 5h45 précise) en haut du volcan Kelimutu et ses 3 lacs de différentes couleurs. Ce site est un des plus marquant de l'île, cela vaut la déconvenue.
Un taxi nous prend a 4h30, le ciel est clair et étoilé, direction le parc national de Kelimutu a 1/2h de route de Moni. On s'allège du droit d'entrée au parc, majoré pendant les we, vacances et jours fériés  (225000 R/adulte). C'est le jeudi de l'ascension aujourd'hui, férié a Flores car unique ile indonésienne à majorité catholique, une journée idéale pour faire l'ascension du Kelimutu?
Arrivés au parking, une brume importante est installée, on espère qu'au sommet c'est dégagé ou que cela se lèvera en même temps que le levé du soleil.
C'est parti pour une montée de 45 minutes. Au sommet, à "Inspiration point", de nombreux visiteurs sont déjà présents. Il fait froid, il y a du vent, la brume est encore la, on perçoit rien, les premières lueurs apparaissent, il va falloir attendre.. pour voir les lacs. Tant pis pour le sun rise. Pendant l'attente, l'ambiance est décontractée. On sympathise avec d'autres personnes. Dont un jeune et sympathique couple français Stéphane et Mana (message pour eux : on a perdu votre email, envoyez nous le via la messagerie du blog) accompagné de leur guide. Leur guide est surtout avant tout vulcanologue.... Génial pour avoir des explications de ce lieu.
Après quasi 3h d'attente, bien que nous sommes un peu transit de froid, la brume se dissipe un peu laissant entrevoir les lacs. Enfin!
Le guide propose d'aller voir les lacs sur des crêtes hors sentiers battus, Michel et Elise les suivent. Superbe!
De si beaux paysages nous invitent à buler. 

 

Maumere

Babi Island boat trip
Une journée en bateau de pêcheur pour aller faire du snorkling autour de l'île Babi a été organisée. La difficulté qui nous aura occupée une partie de la matinée aura été avec le chauffeur de taxi de trouver des palmes masques et tuba. Autant dire quasi mission impossible, cela est une denrée rare sur Maumere, sachant que le seul centre de plongée (happy dive) sur le chemin de Ningahale (port et village de pêcheurs) était fermé ce jour la. On aura écumé quasi toutes les guesthouses en bord de mer, demandé aux pêcheurs, ces derniers nous sortaient des masques troués, recousus, sans tuba ou autre, bref pas en bon état ni suffisant.  La journée semblait compromise, le chauffeur commençait à nous parler de reporter la sortie, mais c'est finalement en retournant a une autre guesthouse que nous avons pu trouver 2 équipements de snorkling. Ouf! Retour à ngahale, le taxi négocie avec des pêcheurs la sortie, c'est partie! On monte sur un petit bateau de pêche, son capitaine et deux mousses.

Le précédent tsunami a détruit une bonne partie des superbes coraux présents dans cette région. Notre premier plouf nous le confirme, après Labuan bajo et ses superbes sites, ce que l'on voit nous semble bien fade. On déjeune sur une belle plage deserte de l'île. Puis on remonte dans le petit bateau de pêche, direction un peu plus au large. La, nous sommes à la limite d'un tombant, les coraux sont plus denses, la faune est plus présente, et surtout les enfants ainsi qu'Estelle vont nager au dessus du grand bleu profond, une première pour eux.
On aura vu pas mal de poissons, apprécié de plonger le long du tombant, entreperçu de plus gros poissons de pleine eau, dommage que l'eau était moins translucide que celle de nos précédentes plongées a labuan bajo, les photos prises ne rendent rien.
Envoûtement/mal mental ou rite habituel?

L'île de Flores est la seule des îles indonésiennes à dominance catholique. Pour être précis, pour beaucoup, ils sont animistes/catholiques. 
A notre hotel, nous avons assisté à une scène qui de premier abord aurait pu être une crise de démence due à une forte souffrance, d'un des membres de l'équipe de l'hôtel. Tout commença au petit matin, on entendait non loin de notre chambre quelqu'un crachant fortement, vomissant de toutes ses tripes... Puis quelques heures plus tard, criant de souffrance et mugissant. Enfin en fin de matinée, de nombreuses personnes l'entouraient, continuant à crier et pleurer tel d'apprendre la perte d'un être très cher, il se mît à courir en hurlant en direction de la mer. 3 hommes lui coururent après et le rattrapèrent pour le stopper avant de le ramener difficilement dans une pièce en fond de cours. Enfermés dans la pièce on entendit des incantations des personnes l'entourant.
Beaucoup de personnes indonésiennes ont assisté à cette scène, curieuses mais pas plus étonnées que cela. On questionne sur ce qui se passe, on nous répond de façon très évasive, avec un petit sourire "ghost", "sick".. 
Bref, on vient d'assister à une crise d'envoûtement d'un indonésien, et l'intervention de quelques "desenvoûteurs" catholiques l'aidant à expulser le mal qui était en lui.
L'homme envoûté avait passé une partie de la journée d'hier avec Estelle et les enfants sur une plage qu'il leur avait indiquée, il était sain de corps et d'esprit !
Nous ne savons pas quoi en penser, on revoit l'homme en fin d'après midi encore éprouvé, il nous dit que ça va mieux, que ça lui arrive regulierement, la manager de l'hôtel lui demande de se mettre en retrait ....
Étrange non?


De notre hotel, situé à l'ouest de maumere, après l'école pour Élise et Clement, nous allons quotidiennement installer notre camps de base journalier wifi - dîner dans un restaurant Coréen. On y était bien, l'usage de la piscine et d'une salle de jeu pour enfants étaient des plus appréciables pour occuper Elise et Clement. 

Retour à Bali

18 mai 2015, on décolle de l'aéroport de Maumere pour revenir sur l'île de Bali. De là-bas, on doit effectuer des démarches administratives de demande d'extension de visa, récupérer le doudou de Clément laissé à Keliki (même si il ne l'a pas réclamé pendant Flores, on préfère éviter la catastrophe qui peut vous gâcher le reste d'un voyage....), puis voir les options possibles pour nos 12 j restant avec 3 options : les îles Sulawesi, la Papouasie ou les îles Gilis.

Une jolie rencontre
Dans l'avion, Michel échange avec soeur Lilia, de la congrégation Angelic des sœurs de saint Paul, qui se rend au Rdv mondial semestriel de sa congrégation cette fois ci aux Philippines pour discuter des missions et projets actuels et à venir. Leur implantation sur Flores est très récente, moins d'un an. Soeur Lilia est d'origine Philippines, mais a vécu de nombreuses années aux États Unis.
A l'aéroport de destination, Élise lui offre un collier qu'elle avait fait auparavant, touchée par ce geste peut etre, soeur Lilia revient vers nous apres s'être dit aurrevoir et lui a offert son bracelet religieux.
Retour à Keliki village pour le plus grand plaisir d'Elise. On a presque l'impression de revenir à la maison. Clément et Elise guidaient le chauffeur de taxi , left , right, no problem it´s here. Avec une fois arrivée un "thank you very much" en cœur des enfants.
On retrouve notre précédente chambre, en face du tableau des partages. Pendant les 3 jours, Élise nous dira qu'elle n'aura pas le temps, trop de choses à faire et profiter de chaque instant de l'ambiance et rencontres de keliki. Nous avons saisi l'occasion pour lui demander de rester seule toute la matinée avec son frère dans le village le temps d'accomplir à Denpasar nos formalités administratives de renouvellement de visa. Incroyable, elle a accepté de rester sans nous. Parfait cela l'entraîne pour rentrer toute seule du collège.

Mauvaise surprise : lourdes démarches administratives pour une extension de visa en indonesie
 Il est possible de faire une extension d'1 mois pour le Visa touristique de 30j pris à l'aéroport lors de notre arrivée. De retour à l'aéroport de Bali, on pensait aller au bureau d'immigration de l'aéroport international pour effectuer la même procédure que notre 1ère arrivée, s'acquitter de 35$/pers et remplir un petit formulaire de demande d'extension. 
Mais, si on a pas de carte d'embarquement du jour, on ne peut pas y accéder. Il faut aller a un des 2 bureaux d'immigration des environs, Denpasar ou celui proche de Kuta.
Ok, en nous rendant à Keliki, on demande au chauffeur de taxi de faire un détour au bureau d'immigration le plus proche. Arrivés là-bas, il est fermé depuis 15 minutes, un agent nous informe qu'il y a une procédure, donc il faut revenir aux heures d'ouverture....
Effectivement, les démarches ne sont pas du tout les même, on apprend le soir même de notre arrivée à Keliki auprès d'un couple franco-allemand qui a entrepris depuis 1 semaine la demande de renouvellement ce qui nous attend : remplir de nombreux documents, avoir un sponsor ou une famille d'accueil nous reccommandant, copie des passeports et des billets d'avion de sortie, empreintes et photos, s'acquitter évidemment de 355 000 roupies/pers et surtout aller aux 3 Rdv au bureau d'immigration espacés sur une période de 6 à 10 j !!!!! Bref, une petite douche froide, nos passeports sont conservés pendant toute la période.
Il nous reste 3 j d'autorisation de Visa, que faire? On entreprend cela, on devance notre départ pour Hong Kong ou on fait escale à Bornéo côté Malaysie qui semble superbe selon de nombreux retours de voyageurs que nous avons rencontrés ?
On accompagne dès le lendemain matin le couple franco-allemand à la première heure au bureau d'immigration de Denpasar. On avisera selon les informations qui nous seront données. 
Résultat : tout est vrai, mais on peut voyager dans toute l'Indonésie avec une copie de nos passeports et le récépissé de l'immigration. On peut pour le 2ème et 3ème Rdv revenir au-delà des dates prises. Ok, on engage la procédure.

Conseil si vous voyagerez plus de 30 j en indonesie : faite la demande de Visa 60j par une des ambassades d'Indonésie  

Les îles Gili : Gili meno

pour la Papouasie, il semble qu'il faille une autorisation spéciale à demander au centre d'immigration avec un motif particulier. C'est loin, avion plus cher, incertain, bref avec déception on laisse tomber. On se faisait une joie d'aller découvrir cette superbe region, Michel fait aussi une croix sur l'un de ses grands souhaits de voyage, nager avec un requin baleine (nager avec les raies mantas a labuan bajo compense un peu).
Sulawesi, se rendre aux toggians et faire le pays Toraja. 20 h et 12 h de bus apres l'avion nous attendent, dans des routes sinueuses. On a envie de se poser. On laisse aussi tomber.
Résultat : finalement, les Gilis, c'est pas si mal!

21 mai 2015 : Départ de keliki : taxi de keliki - puis minibus de Ubud jusqu'au port de pangbai - puis speed boat vers les îles Gili. Seuls Gili T et Gili A sont desservis par les Speedboats, nous voulons aller a Gili Meno, la plus petite mais aussi la plus calme des 3 îles. On se fait déposer à Gili Air, il faudra attendre 3 h pour le bateau public faisant la liaison avec Gili Meno. Déjeuner et baignade pour faire passer l'attente.
Conseil : Ne pas prendre les billets aller retour avec les compagnies fastboat, acheter le billet retour sur les iles. Contrairement à l'information qui vous sera donnée avec vigueur et insistance par les vendeurs et staffs des compagnies/agences, les bateaux sont moins chers pour repartir des iles (inclus le transport vers l'une des villes de bali). 
Exemple : ticket ubud - Gili -> 300 000 roupies/pers vendu d'Ubud (même prix pour le retour)
Gili -> ubud en billet acheté sur les iles : 200 000 roupies/pers

Le public boat faisant la liaison Gili air - Gili meno
Le chauffeur conduit -il ?
Sur les îles Gili, l'une des activités majeures est le snorkling (observer les récifs avec sa faune en palmes - masque et tuba) et la plongée en bouteille ou 2 sur des sites remarqués comme shark point, slope point ou autre. 
C'est le programme de nos 6 ou 7 jours a Gili : de l'école le matin (avec l'espoir de finir le programme ...de math et français au moins !!!) du snorkling et des balades autour des îles. Peut-être une rencontre avec des tortues de mer assez habituel aux Gilis.
jour 1 de snorkling : devant two brothers bangalows sur le site de plongée de l'ancienne digue  : Bounty Wreck
Vue hors et dans l'eau
Jour 2 de snorkling
Les îles Gilis sont réputées pour que l'on rencontre regulierement des tortues.
On n'a pas dérogé à la règle, on en a croisé enfin une aujourd'hui sur le site de plongée Devant le Denia café.


Une petite caresse à Mme tortue. Du coup, Clement, craintif au debut quand la tortue etait trop prêt de lui et dans peu d'eau, voyant que Michel pouvait la toucher sans risque, a décuplé toute son énergie pour aller sous l'eau et profondément. C'est un bon moyen pour progresser de façon fulgurante en natation... Il faut juste avoir une tortue aquatique ! Et dire que Clement nageait encore avec ses brassards il y a moins de 3 mois...
Apres une heure d'observation intense, Clement est rentré à la plage heureux ("c'est un monde, c'est merveilleux maman...") mais épuisé. Le soir, malgré une faim de loup, nous lutterons pour le faire manger avant qu'il ne s'endorme. 
Jour 3 de Snorkling
Direction nord - nord est de l'île entre blue Coral bangalows et Seri resort
Objectif : voir d'autres tortues, l'un des secteurs où on en voit le plus semble -il. Le site de plongé s'appelle d'ailleurs Turtle heaven .
Déjeuner devant notre futur terrain d'exploration. Il y a un peu de vent de nord (arrivant de face), une barre a passer assez longue avec un shore break formé, on espère que l'eau ne sera pas trop turbide et que la mer ne sera pas trop agitée. 

L'euphorie d'être en présence d'une tortue sans doute procurant à Estelle le sentiment d'avoir des ailes ou d'être une superwoman aquatique...?
La tortue peut manger du corail, comme elle a pu le faire devant nous, bien que ses mets de prédilection sont plutot les éponges, mollusques, œufs de poissons et petits poisons, crustaces, algues. 


Les îles Gili constituent des aires de protection de la vie marine. 

Plus de 100 récifs artificiels ont déjà été installés autour des iles Gili. 

Les tortues sont très protégées : chaque ile a sa nurserie pour les tortues. Les tortues peuvent grandir dans des piscines d'eau de mer avant d'être relachées en mer (vers les 8 mois) une fois suffisamment grande pour améliorer leur taux de survie.

C'est pourquoi les eaux autour des trois îles Gili ont un peuplement très dense de tortues. Deux espèces sont ainsi préservées les Tortues Vertes et les Tortues Imbriquées.

De plus, les requins de récif font l'objet de campagnes de re-peuplement avec des lachers réguliers de jeunes requins Pointe Blanche, Pointe Noire, Bambou et Léopard.

Jour 4 de snorkling
1er site au sud de l'île devant Buri meno resort. 
Déjeuner à Ayak café, bien que le cuisto est partie sur l'île de Lombok, le patron va chercher sa soeur pour cuisiner. Rencontre avec un jeune couple de francais voyageant 7 mois principalement en Asie. 
Le vent est fort. Les courants egalement longeant le sud de l'île en direction de l'ouest. L'eau est trouble. Les récifs sont nombreux, mais le site n'est pas adapté aux conditions du jour. 
On décide de retourner au site en face des bangalows 2 brothers, plus calme semble t-il.



Au soleil couchant. Voire au crépuscule, sur la nage retour pour rejoindre la plage, Michel et Élise croisent une grande tortue, qui s'était fixée entre 2 rochers peut être pour passer la nuit. Notre arrivée l'a fait s'éloigner. 
Anecdote du jour
24 h/24 ensemble, il peut y avoir quelques tensions entre parents et enfants. Ces derniers souhaitant se défouler, s'amuser, qu'on leur consacre notre temps, les premiers sont à certains moments pas disponibles ayant besoin de se concentrer sur la logistique, l'organisation voire la gestion à distance comme actuellement pour les impôts en France...
Clement dans ces moments là et souvent apres une remise à l'ordre de notre part, nous annonce qu'il souhaite trouver une autre famille qui voudra bien l'adopter avec, bien entendu des parents plus gentils (et certainement cédant à toute exigence). De notre côté, on lui répond maintenant que l'on peut aussi faire la même chose en adoptant des enfants plus patients, à l'écoute de ses parents et obéissant. 
Jusqu'alors, cette réponse ne trouvait pas de réplique de sa part. Aujourd'hui, il nous en a sorti une que l'on veut se souvenir : " j'aurai pas du nager si vite ". On pensait dans un premier temps qu'il était fatigué de faire du snorkling et qu'il souhaitait rester au calme. A notre demande de préciser, il ajoutera, "parceque j'ai gagné l'ovule". 
Autant vous dire que nous avons été mouchés. La repartie de Clement est prometteuse ! 
On lui avait expliqué il y a très longtemps la grande course a la nage des spermatozoïdes, la rencontre avec un ovule pour l'un d'eux, la formation d'un embryon qui deviendra un bébé....mais il y a bien longtemps.
Jour 5 (et dernier) de snorkling
Pas d'école aujourd'hui, on veut profiter de notre dernière journée sur l'île pour explorer les fonds marins.
Le site de plongée du jour "Meno Wall" sera au nord ouest de l'île, situé entre les bangalows good heart et le Mahamaya Resort.
Peu de vent, un ciel dégagé apportant une belle lumière, cette journée devrait favoriser de belles images sous marines.
Et pour finir la journée, devinez qui rencontre t-on? Une tortue. Elle était pourtant en profondeur posée, certainement se préparant à faire sa nuit. Mais quelques nageurs sont venus s'agiter au dessus d'elle dont un qui la titillait un peu de trop près à son goût avec sa gopro. Résultat, elle décida d'aller voir plus au large si il y a un coin plus tranquille. 
A Gili meno, pas de vélo, ni de skooter et encore moins de voiture. La seule manière de se déplacer est à pied ou en calèche. Les prix en calèche sont fixés, mais il reste selon nous trop élevés pour ce que c'est. 
Speed boat faisant la liaison bali - lombok - Gili T et Gili A
En haut sur le pont, les fêtards et ceux qui veulent voyager avec la musique a fond.
En bas, dans l'espace climatisé, les autres.
Clement pendant son quart de garde
Retour à Kuta à Bali
2 jours de procédure de Visa nous attendent pour finaliser notre demande d'extension de 30j. Les enfants ont aimé la piscine de l'hôtel un peu en retrait de Kuta. Ça ne nous emballe vraiment pas de retourner dans cette zone outrancière, mais nous y reviendrons finalement. On cède aux souhaits des enfants, cela fait partie aussi des compromis nécessaires pour que ce voyage ne soit pas subi par les enfants.

On loue des scooters pour quasi le reste de notre séjour sur Bali. 
Jeudi, toute la famille doit se présenter au bureau d'immigration pour les photos et empreintes digitales. L'attente sera longue, 4-5 heures. Une fois sortie de l'univers administratif, on décide de s'arrêter à Sanur (ville de bord de mer) un peu plus calme que kuta-legian - seminiak. La plage semble plus familiale, moins envahie. Il n'y a par contre pas de vagues à surfer, une barrière de récif longe la plage. Des petits vendeurs improvisés de brochettes, maïs grillé, ... s'installent sur la plage au soleil couchant. On dînera donc la.

Le dernier jour de procédure de visa, Michel croise Frédéric, avec qui il avait fait une partie de ses études ensemble en 3ème année à Marseille. Frédéric et sa femme Magalie ont décidé de tout plaquer il y a un an pour s'installer à Bali et construire une Guesthouse a Sanur. En chantier depuis près d'un, ils devraient en voir le bout pour août prochain. En "VISA social", ils doivent passer 3 j tous les mois au bureau d'immigration. Les joies de l'expatriation ...
Une grande communauté française et francophone vit à bali et en indonesie. Un mensuel écrit en francais existe depuis pres de 10 ans, la gazette de Bali. Des annonces, des articles, de nombreuses informations pour les touristes, expatriés ou ceux qui projettent de l'être  aliment ce journal bien écrit.
http://www.lagazettedebali.info

De l'école, un après midi de surf sur la plage de Kuta, de nombreuses tentatives de reservation de billets d'avion pour la Mongolie n'aboutissant pas, la piscine optimisée par les enfants.
A la veille de notre depart pour Hong Kong, on décide de fêter la fête des mères dans un restaurant ... Hong Kongais (choix d'Estelle, c'est son jour, on n'a pas discuté ...).


Départ et bilan

1er juin, on quitte l'Indonésie après 42j de decouverte de quelques unes des nombreuses iles que composent ce pays. Nous y sommes allés initialement pour voir les dragons de Komodo (souhait de Clement) ces varans incroyables, et pour ses fonds marins. On y a aussi découvert des paysages terrestres, au delà des rizières emblématiques, que nous ne nous doutions pas.



L'art balinais est exceptionnel, en premier lieu les scultures sur pierre.
Même les ronds points sont des œuvres d'art. Ci-dessous l'un d'eux en direction de l'aéroport. 

Ce que nous avons aimé

- ses incroyables fonds marins qui semblent être sans contexte l'une des plus belles destinations pour plonger ou faire du snorkling. Nager avec les raies mantas fera sans nulle doute l'un des moments forts de notre voyage
- Etre hébergés à Keliki Painting School, au village de Keliki proche de Ubud, regroupement de Balés familiaux balinais accueillant touristes à dominance francophone à la recherche d'une approche équitable, solidaire de voyager. On s'y est bien senti, sous condition d'y rester plusieurs jours, dans comprendre le fonctionnement, la philosophie et de trouver la famille avec qui vous aurez le meilleur feeling.
Recommandation toutefois :  si vous souhaitez une prestation irréprochable, tel un hôtel standing ou une agence de voyage, ou souhaitez éviter vos compatriotes français ou francophones, ou souhaitez découvrir la vie rurale sans les inconvénients (chants de coq, cris de cochons ...) n'y aller pas.
- la face cachée (ou moins facilement visible de Bali) il faut s'éloigner des sentiers ultra battus, s'égarer dans la campagne, les villages balinais. La on redécouvre une authenticité, une quiétude.

Ce que nous avons moins aimé

- sa connexion internet qui était relativement lente dans la plupart des lieux où nous nous sommes arrêtés
- une des faces visibles de Bali : le tourisme de masse au sud, la densité de circulation sur une si petite ile, le tout payant (pour parquer son scooter, les droits d'entrées de sites officiels et officieux, pour traverser une rizière a pied, la taxe photos au parc national de Komodo ....) qui se sont développés depuis de nombreuses années et continuent à se perfectionner. 
- la corruption encore bien pratiquée à toutes les échelles. C'est tellement ancré dans la façon de faire et le quotidien qu'une application à même été créée l'année dernière à destination des fonctionnaires et du public pour les aider à distinguer ce qui est considéré comme corruption et ce qui ne l'est pas!!!
Lire l'article intéressant de rue89 : http://m.rue89.nouvelobs.com/note/233633

Ce que nous pourrions faire lors d'un prochain voyage